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ville de vanves - Page 504

  • LES BENDICTINES DE VANVES ENTAMENT UNE REFLEXION SUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE DANS LEUR COMMUNAUTE

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de cette pandémie, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    «Quand on voit que la nature a repris ses droits pendant ces deux mois de confinement, cela fait réfléchir,  sur l’origine de cette pandémie, sur  l’homme qui a perturbé l’écosystéme, sur le fait que l’on var dans le mur si on continue, car la technologie a déshumanisé l’homme,  sur l’articulation pour  apporter notre part à la transition écologique et changer les choses d’une manière pratique. Alors qu’on était dans la réflexion sur l’homme augmenté, un petit virus dont on ne connait pas l’origine et que l’on n’arrrive à traiter vraiment, a provoqué une véritable prise de conscience. On a été ramené à des choses simples, à vivre, en autarcie  et retrouver des choses simples à faire ensemble. Est-ce que ce petit grain de sable va suffire pour vraiment qu’on en prenne conscience, pour que de proche en proche, quelque chose change. Il faut l’accepter, car si on n’a pas de pouvoir sur le cours des choses pour protéger la planète, à notre niveau on peut commencer à changer les choses, pour récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, d’avoir une relation à la nature, aux autres, aux fréres humains, plus sobre et plus respectueux d’une regénération. On en est capable, mais on a encore des réflexes individuels qui nous font revenir à l’avant » explique Sœur Marie Madeleine Caseau mére prieure des soeurs bénédictines de Vanes, persuadé que la réflexion chrétienne peut aider,  en prenant exemple sur les Béatitudes qu’elles ont célébré cette semaine : «Comment les béatitudes vont nous aider à ajuster nos besoins à la réalité des autres, et pas qu’à nos besoins personnels. Ce qui est une révolution compléte de cet art de vivre, qui n’est peut être aussi facile que cela à développer même au sein d’une communauté comme la notre, pour économiser l‘eau, l’électricité etc… ce qui demande une énergie nouvelle mais qui est bonne. Il y a un art de vivre à inventer : Comment aujourd’hui peut on vivre autrement ? »  

    La mére prieure a créé deux groupes de travail, qu’elle dénomme «antenne », l’une « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte, parce qu’une antenne écoute et reçoit. Les sœurs se sont inscrites dans l’une des deux et ont pour mission de s’informer, chercher, pour faire des propositions de lectures durant ce processus de recherche et réflexions, transformer cela en information pour la communauté, et proposer au fur et à mesure du temps. Les propositions seront faites au conseil qui étudiera sa faisabilité, et elles seront avalisées par la mére supérieure auquel se ralliera toute la communauté. «Ce processus devrait permettre un vrai consensus, une appropriation de la décision » indique-t-elle en donnant des exemples sur le choix d’acquérir une cuve de 1000 m3 pour recueillir l’eau de pluie, la décision de ne pas aller à plus de 300 km du monastére pendant leur semaine annuelle de repos, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, ce qui se fait progressivement, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit productteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais.  

    «Nous avons commencé à aménagé un petit potager dans notre jardin (sur la photo), en lien avec une association Jardins Solidaires, qui cherchait un bout de terrain de 10 m2. Une partie de la récolte serait donner à des gens qui en ont besoin. Cette proposition sera étudiée par une de nos deux antennes qui étudiera la faisabilité » indique t-elle en étant prêt à installer des ruches à la condition de trouver quelqu’un pour s’en occuper. «On a déjà avancé en déposant nos déchets verts – deux brouettes par jour – à la décheterie (de GPO allée Julien), en  refaisant le chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et on réfléchit à meilleure isolation des bâtiments, ce qui est difficile avec ces grands vitraux.  Pour ce qui concerne la liturgie, limiter l’utilisation des bougies, mais nous avons déjà des rites très dépouillés, limiter l’usage du papier pour les chants, ou lorsqu’on distribue des images à la fin de nos cérémonies» explique t-elle consciente  qu’il faut penser au long terme, tout en étant limité par la crise des vocations  qui ralentit les changements, mais ne les empêche pas. «Il faut tisser des liens qui vont forcément changer notre vie. Mais c’est cela va demander un effort. Quand on dit « et après ! », on pense à un effort surhumain, mais si on peut faire quelque chose. ! On commence timidement avec cette volontée « de proche en proche ! », en faisant de petites choses où  chacun peut faire quelque chose de concret ! » confie sœur Marie Madeleine Caseau  

  • URBANISME : LE CLOS MONTHOLON A VANVES, PARFAIT CONTR’EXEMPLE DU FORT D’ISSY A COTE

    A travers cette crise que nous traversons depuis maintenant plus de 3 mois, la fermeture d’espaces publics et d’équipements rassemblant du public qui ré-ouvrent lentement depuis le 2 Juin, (espaces verts, lieux culturels, restaurants et bars...) ainsi que la baisse du trafic en transports en commun et en voiture, ont créés des rapports différents à notre environnement. En temps normal en zone dense, ces espaces publics, assidûment fréquentés, compensent un espace domestique souvent contraint. Leur fermeture a eu un impact important, perturbant fortement l'équilibre de vie entre espaces privé et public» ont constaté chercheurs, urbanistes, architectes, élus ces temps-ci. «Cette évolution contribue certainement au réveil de réflexions déjà existantes sur la ville de proximité, la ville «du quart d’heure» comme avancée par Carlos Moreno. Elle nous pousse à repenser notre rapport à nos lieux de vie et au temps, de redécouvrir notre quartier et ses ressources. La ville, même si elle conserve une dimension spatiale de longue portée pour s’approvisionner, peut réduire ses émissions de gaz à effet de serre en s’inscrivant dans des circuits courts de proximité, voire d’agriculture urbaine, et en permettant les achats de première nécessité (notamment alimentaires) par des mobilités actives de faible portée» expliquent ils en prenant l’exemple de quartiers durables qui portent ses ambitions comme l’écoquartier du Fort d’Issy les Moulineaux, parfaitement adaptés à des crises comme nous venons de le vivre. Ses 3 500 habitants peuvent ainsi profiter des 1 500 m² de commerces de proximité (supermarché, pharmacie, boulangerie), se promener et courir le long des fortifications ou du grand parc paysager agrémenté d’un verger de 44 000 m², voire cultiver un potager dans l’un des jardins partagés mis à la disposition des habitants», sans parler d’une école, d’une piscine etc…. sans être obligé de sortir de leur quartier (dans un rayon de 1 km comme c’était le cas pendant huit semaines)  

    Un quartier donc pensé qui pouvait vivre pratiquement en autarcie lors de ce confinement, dont le contre-exemple est le triangle du clos Montholon à Vanves qui se construit dans vision d’ensemble, sans schéma directeur, et du coup sans équipements et services au rez-de-chausée des immeubles qui se construisent. Or si 1800 habitants doivent habiter dans ce nouveau quartier, rien n’indique jusqu’à présent qu’ils disposeront de commerces, sauf un lidl déjà saturé, à moins d’aller au quartier de la gare de Clamart, ni d’une école ou sinon à l’autre bout de la ville..

    Voilà ce qui se prépare dans ce quartier de Vanves pour les six ans à venir, grâce à une politique de construction qui va s’amplifier avec d’autres projets immobiliers  à l’emplacement du Soleil Levant au carrefour Legris sur le Plateau, en haut de la rue A.Fratacci à la place du marchand de journaux (fermés depuis longtemps), sans compter les projets déjà lancé mais arrêté pendant cette période électorale, pour ne gêner les maires sortants dans leur campagne (comme les promoteurs/constructeurs ne s'en sont pas cachés),  comme Franco-Suisse  à l’angle Jullien/Gabrielle d’Estrée, Bouygues Immobilier rue Marcheron, très contestés par les riverains sans compter d’autres projets surprises durant cette quatriéme et nouvelle mandature, comme à l’emplacement du pavillon face à Audiens et le passage des Reflets.

    Le maire de Vanves battra le record de F.Pic en nombre d'années de mandat, mais il ne laissera pas le souvenir, comme lui, d’avoir ouvert un superbe parc et lutter contre la spéculation immobilière et ses promoteurs de l’époque, densifiant encore plus une ville qui bat déjà des records avec le département des Hauts de Seine. Un choix déterminé et assumé par la présence d’un promoteur sur sa liste qui construit à Vanves, et l’installation de nouvelles agences immobilières à l’emplacement d’un coiffeur, place de Lattre de Tassigny, face à Intermarché au carrefour de l’Insurrection, au lieu d’avoir des commerces d’alimentation, qui anime la ville. Que va devenir l’ancien commerce de fruits et légumes du regretté M.Abbas ? Une agence immobilière ?

  • LES ECOLES DE VANVES AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS DES CANDIDATS AUX MUNICIPALES

    «Depuis le 14 mai, la Ville concentre tous ses moyens pour assister l’Education Nationale dans la tâche difficile du maintien du service public scolaire au cœur d’un contexte sanitaire inédit. Au 2 juin, les écoles à Vanves ont accueilli 40% des enfants scolarisés.  À la même date, 95 % des agents municipaux intervenant dans les écoles étaient à leur poste permettant d’accueillir les enfants et leurs encadrants dans le respect du protocole sanitaire national qui, à cette date, n’a toujours pas été assoupli. Suite à de nombreux échanges entre les services municipaux, l’Inspectrice de l’Education Nationale et les directions d’écoles et, bien conscients des difficultés des familles, l’offre d’accueil va être encore augmentée» annonçait la mairie sur son site facebook, en début de semaine, qui a  accueillie, entre le 8 et le 15 juin, 13 groupes classes supplémentaires dans les écoles. Parallèlement, le jeudi 11 juin, la Ville a mis en place un accueil supplémentaire sur le temps scolaire (de 8h30 à 16h30) dans le cadre des activités  « 2S2C » (sport, santé, culture et civisme).  «Les directions d’école informeront les familles de la possibilité d’accueil des enfants, soit à l’école, soit dans le cadre des  « 2S2C », celles-ci étant les seules autorités compétentes pour déterminer pour chaque établissement les modalités pratiques d’accueil et le choix des enfants prioritaires. Cet accroissement de l’accueil permettra à plus de 59% des élèves vanvéens d’être accueillis d’ici le 15 juin. À noter que les accueils de loisirs seront ouverts à tous à compter du mercredi 10 juin».

    De leur côté, les écologistes très en pointe sur ce sujet, grâce notamment à sa seconde de liste Aurélie Zaluskie expliquaient : «Dans notre programme, nous expliquons notre projet pour les bâtiments des écoles et l’encadrement des enfants sur les temps périscolaires. Les locaux sont inextricablement liés à la vie qui s’y déroule, aux circulations, aux échanges possibles. La  crise de la COVID 19 a mis au cœur de nos préoccupations ces questions ! La crise de la COVID 19 a nécessité des organisations complexes et insatisfaisantes à l’occasion de la pseudo-reprise de l’école du 11 mai. On sait que le virus circule moins à l’extérieur et que le risque de contamination est plus important dans des espaces clos où les personnes sont proches, mais les cours d’école ne sont pas investies davantage que d’habitude et les espaces publics : jardins et parcs  sont restés fermés (jusqu’au 30 Mai). Nous pensons que tous les enfants auraient dû en priorité pouvoir bénéficier de ces lieux même en cas de crise»…. D’autant plus que «les enfants ont été très sédentaires pendant le confinement, il est important de leur donner des conditions de bouger et d’être à l’extérieur, si possible au contact de la nature !» expliquaient il sur le site internet de la liste Vanves Demain.

    «Concernant les locaux, nous avons des progrès à faire et des projets à conduire ! Les sanitaires des écoles sont des lieux trop souvent peu fréquentables ! Nous devons enfin offrir aux enfants des lieux propres, accessibles et permettant à chacun de voir son intimité respectée ! Il faut pour la rentrée 2020 s’assurer que le lavage de mains, à l’eau et au savon pourra être réalisé facilement et régulièrement. Il faut, que la situation dure ou  qu’elle se reproduise, ancrer durablement des bonnes pratiques qui permettront aux enfants de retrouver plus rapidement  le chemin de l’école et aux enseignants d’être sereins devant les risques sanitaires. Le nettoyage des locaux est, de ce point de vue, un autre enjeu. Il faut réévaluer la pertinence de la mise en délégation de service public de ce service, qui ne permet pas toujours d’avoir une prestation souple et adaptée aux situations. Deux jours avant sa réouverture, une des écoles de Vanves n’avait pas été nettoyée…  inquiétant, à juste titre les adultes qui devaient s’y rendre incessamment ! » signalaient ils

    «Accepter de  répondre aux besoins des familles et des enfants en  prenant la responsabilité d’accueillir, en lien avec les enseignants et dans la transparence vis-à-vis des parents le plus grand nombre d’élèves en donnant la priorité aux enfants en difficulté scolaire ou sociale. Quitte à bousculer les consignes inapplicables de l’Etat. C’est l’honneur d’un Maire que de savoir prendre en compte les règles avec une vision globale dans un but de bien commun et de prendre quelques risques physiques en se donnant tous les moyens de les minimiser pour limiter les risques psychosociaux. C’est cette attitude courageuse que nous proposons à Vanves Demain ! Parce que la crise risque de durer, ou que d’autres lui succèderont probablement, il est impératif d’avoir une approche globale de la santé pour ne pas tout sacrifier sur des critères de santé  physique auxquels nous n’étions pas suffisamment prêts à répondre collectivement ! Nous devons concevoir les lieux publics et en particulier les écoles avec des exigences environnementales et sanitaires : penser les circulations, les mobilités et les espaces, c’est rendre possible la vie sociale, y compris dans des périodes de crises. Construire un bâtiment en pensant au climat, c’est éviter le fonctionnement des climatisations, ce qui est bon pour la planète et pour la santé ! L’ouvrir aux habitants hors période scolaire c’est multiplier les espaces de vie. Promouvoir la santé et l’éducation, au-delà de la crise actuelle, c’est assurer aux vanvéens de vivre en bonne santé et d’être des citoyens impliqués dans la Ville!» concluaient ils